Un boutis pour les p’tits bouts

Il n’y a pas très longtemps, j’ai eu l’honneur d’être une seconde fois marraine. Celles et ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas croyante. Néanmoins, je considère le statut de marraine comme une belle preuve d’amitié et d’amour, l’occasion de me rapprocher de mes filleuls par des moments privilégiés et de leur transmettre certaines de mes valeurs certes laïques mais qui ont paru avoir du sens aux yeux de leurs parents.

Si je devais imager ce lien eh bien je pense à cette bonne fée joufflue de Cendrillon avec son bonnet bleu ; alors bien que ma baguette ne fasse pas de miracle, elle est toujours là logée dans mon tiroir s’il le faut pour mes filleuls !

Les deux fois où il m’a été demandé de jouer ce rôle, je n’ai pu retenir mes larmes d’émotion.

La seconde fois, plus récente, mes cousins nous ont… (oui car mon chéri est aussi le parrain)… nous ont donc présenté leur demande « de parrainage » d’une manière rigolote : un rebus à décrypter, réalisé par la grande sœur de mon futur filleul. Comme vous pouvez le voir, on est très joueurs dans la famille et tout est prétexte au Jeu même quand c’est sérieux.

"Vous-lait-vous-hêtre-pas-Rhin-haie-mat-reine?"

Pour l’anecdote, mes larmes sont arrivées dès la feuille de « hêtre »…

Du coup, pour le baptême de mon « p’tit filleul aux boucles d’or » (si vous saviez comme il est beau !!!), j’ai cherché un cadeau synonyme d’amour, qu’il puisse conserver et avec bien entendu une « Imaginerie touch ! »

Alors, j’ai pensé à un boutis sur lequel des photos de son entourage seraient cousues : ses parents, ses sœurs, ses grands-parents, tontons, tatas, son doudou… et bien sûr, je n’ai pas fait l’économie des photos de ses parrain et marraine.

Les festivités passées, avant de reprendre la route, (oui… on a dû partir car à mon grand regret mon p’tit filleul habite en Alsace, quant à mon 1^er à Toulouse… ça doit être un critère de choix de marraine ???) et bien avant de partir, nous avons fait une photo du fameux boutis pour vous amis bloggeurs !!!

C’est le parrain qui tient le boutis, ce qui signifie qu’il est quand même assez grand (1,50m environ hihihi), de quoi couvrir un joli lit de petit garçon. Les photos sont donc imprimées sur tissu, dispatchées dans tous les sens (façon patchwork), de cette manière, quel que soit le sens du boutis, on voit toujours une photo face à soi.

Mon petit filleul est encore tout petit (19 mois… houlala, j’espère ne pas me tromper dans l’âge, ça craint pour une marraine) mais croyez-moi, il a regardé avec intérêt tous ceux qui étaient sur sa couverture, pour ensuite, se rouler dedans avec bonheur !... (sisisi véridique).

Voilà, c’est fini pour la découverte du boutis… reste à donner rendez-vous à mon filleul dans 25 ans car j’attends ses remarques avec impatience, quand il ressortira le boutis du placard !!!

Audrey, le 18 avril 2012