mardi 20 mars 2012

Du flouze, du flouze, du flouze...

Oui, je sais, le titre de mon article est lamentable. Reprendre ainsi le titre et le refrain d'une chanson de Jonasz, Du blues, du blues, du blues (que j'ai tant aimé dans mes jeunes années :-), en le détournant à la sauce capitaliste, pfff... De diou, damned, serais-je moi aussi embarquée dans le tourbillon la spirale infernale de la bourse et des agences de notation ?! Il faut croire que oui, mais j'ai une excuse !
Quand je me suis mise en quête de la réalisation de notre carte de voeux pour la nouvelle année, une idée s'est pointée dans mon cerveau : trouver des rimes à "deux-mille-douze". Ca a fusé, vous pensez bien :-) : pelouse, ventouse, piquouse, bagouze, binouze, plus d'autres "Que, rigoureusement ma mère/M'a défendu de nommer ici..." (ceux qui reconnaitront ces paroles gagneront... mon estime :-). 
Et parmi elles, bien sûr, du blues et du flouze ! Nous avons mis en scène ces mots choisis, au moyen de petites photos of course ! Une composition photoshop par dessus et zou, nous avions notre carte ! Certains d'entre vous la connaissent, puisqu'ils l'ont reçue, d'autres pas. Et j'entends d'ici les plaintes du style "beuuuh, nous on l'a pas eue" : alors, et d'une, je vous connais pas (encore) tous, et de deux, vu la date tardive à laquelle je m'y suis prise, il y a eu des "sacrifiés", et entre autres ceux de nos amis que nous voyons souvent. Bref, j'arrête de me justifier (c'est parce que je culpabilise), et je vous montre, donc !
Voici le recto
  
 puis le verso 
Vous voyez, là, juste au-dessus à gauche ? C'est l'année du flouze ! On y croit moyen, hein ? Alors pour mettre toutes les chances de notre côté, et s'attirer la fortune pour toute l'année et celles d'après (2013, année balèze), j'ai décidé d'encadrer ma photo avec des billets porte-bonheur.
C'est une tradition chinoise : pour la nouvelle année, on brûle des (faux) billets pour attirer la chance, on brûle aussi des papiers pour penser à ceux qui sont partis et les rejoindre via la fumée.
Alors on trouve plein de faux billets dans le quartier chinois. J'en ai évidemment ramené de notre match d'impro (ils sont là, à côté de la flèche rouge) :

Contrairement à Audrey, je ne suis pas fortiche en origami (vous n'avez pas vu ses barrettes ? Allez-y, ça vaut le détour !). Je n'avais pas envie non plus de les brûler, j'aurais rien eu à vous montrer ! Alors j'ai décidé simplement d'utiliser les billets pour prolonger ma photo, un peu comme pour le cadre de mon papa. Et ça donne ça :
Bon, zêtes d'accord avec moi : 2012, année du flouze :-) !?

Cécile, le 16/03/12

1 commentaire:

  1. ahahahah. En effet, c'est du pur concept. Chapeau d'extrapoler les éléments de la photo. Je sais que c'est le principe mais je trouve ça très réussi.
    Marrante en plus la photo. Mais bon, vu vos têtes, je ne sais pas si ça va être l'année du flouze:-)

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